21 mai 2007

La reine soleil - Philippe Leclerc - 2007

Jeudi, c'était l'Ascension. Alors, jeudi, pas d'école, pas de travail. Alors jeudi, on emmène sa fille au cinéma, et on emmène aussi la grand-mère de la fille puisqu'il est en week-end chez moi. La Reine Soleil a été choisi comme étant le meilleur de ceux à l'affiche d'après les différentes critiques que j'ai pu lire. Mais c'était plutôt tendance "faute de mieux". Et en plus, ça passait à une des ces usines à films, dans un centre de commercial, qui, lui-même est une usine à loisirs assez déprimante, le centre commercial de Lomme. Mais bon, ce n'est pas ça qui doit nous empêcher de passer un bon moment si le film est bon. Ah oui, autre a priori négatif : c'est un film d'après l'oeuvre de Christian Jacq.
L'histoire : dans l'Egypte antique, Akhesa est la fille du pharaon Akhenaton, un gars sympa, mais un peu barré. Elle est un peu à l'étroi dans son palais, alors, elle décide de s'enfuir retrouver sa mère, la fameuse Néfertiti. Thout, un jeune prince l'accompagne plus ou moins malgré lui. Commence alors un road trip animé dans l'ancienne Egypte le long du Nil et dans le désert.
C'est un film plutôt sympathique. Une histoire vraie, bien que romancée, bien gérée. Le graphisme m'a plu, il est original, quoiqu'un peu trop carré parfois. Mais après tout on est égyptien ou on ne l'est pas. Ca manque un peu de rythme quand même, me semble-t-il. C'est-à-dire qu'il a beau se passer beaucoup de chose, je n'ai pas l'impression qu'on nous y emmène de façon parfaitement enchaînée, bien qu'il me semble que c'était l'objectif. Mais, ne soyons pas bégueule, c'est un bon divertissement, et je n'ai pas à rougir d'y avoir emmené ma fille, qui, elle a plutôt bien aimé. Les histoires de princesse, de toute façon, elle adore...

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20 mai 2007

Emile-Othon Friesz : le fauve baroque - La Piscine de Roubaix - du 17/02/2007 au 20/05/2007

Personnellement, je ne connaissais pas ce peintre, avant de découvrir que le musée de la Piscine de Roubaix y proposait une exposition temporaire.
La Piscine est, comme son nom l'indique, une ancienne piscine du temps de la splendeur de Roubaix, que je qualifierai de type industrio - art déco. Un très beau site un temps à l'abandon et magnifiquement réhabilité pour en faire un musée.
Un très beau cadre, donc, et parfaitement adapté pour un artiste contemporain de l'époque de ce bâtiment, Emile-Othon Friesz.
Bon, comme je vous disais, je ne connaissais pas ce fameux Friesz avant d'avoir vent de cette expo, cela étant, je ne me prétends pas comme un grand connaisseur ès-peinture. Je suis juste un peu curieux.
Et ce qui est intéressant, dans cette expo, qui semble bêtement chronologique, mais qui, bien qu'effectivement chronologique, n'est pas bête, c'est qu'on comprend le cheminement de l'artiste, son évolution, comment il est passé d'un style assez classique, à quelque chose de plus en plus destructuré (sans aller pour autant beaucoup plus loin que le cubisme concernant l'abstrait, cependant).
Et ceci est vraiment intéressant, comment ses rencontres, ses mouvements géographiques ont pu influencer son oeuvre, c'est assez fascinant. Je ne vous ferai pas une critique de l'artiste, je n'ai pas le niveau suffisant. Il y a cependant quelques tableaux qui m'ont touchés, mais je ne les retrouve pas tous sur le net.
Bon, je vous aurai bien encouragé à y aller, mais, hélas, l'exposition se terminait ce soir... Mais je crois qu'elle tourne, peut-être passera-t-elle par chez vous...

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17 mai 2007

Raising Arizona (Arizona Junior) - Joel Coen - 1987

Peut-être l'avez-vous remarqué, peut-être pas, je n'achète pour l'instant que des DVD d'occase produits et réalisés par les frères Coen. Le dernier que j'ai vu est le deuxième qu'ils aient réalisé après Blood Simple (ou Sang pour Sang en français, jeu de mots vaseux s'il en est).

Là, je crois avoir vu l'un de leurs films les plus franchements hilarants. D'habitude, j'aime les frères Coen, parce qu'ils font sourire intelligemment. Là, ils m'ont fait rire franchement.

H.I. (Nicolas Cage) est un petit braqueur de supermarchés. A force d'être récupéré par la police, il rencontre l'amour de sa vie, Ed (Holly Hunter). Ils se marient, mais Ed étant stérile, ils n'arrivent pas à avoir d'enfants. Et puis, sur le journal, on découvre que Nathan Arizona, un riche vendeur de meuble vient d'avoir des quintuplés. Le couple décide alors de voler un des bébés pour en faire leur enfant, Arizona Junior. Il s'avère que, finalement, beaucoup de personnes vont vouloir ce bébé : un couple d'amis, des frangins évadés, un chasseur de primes.

Comme d'habitude chez les Coen, les personnages ont des trognes pas possible. Difficile de croire que Cage fut ensuite acteur de films très sérieux tout en étant crédible. On retrouve John Goodman, acteur fétiche des Coen (The Big Lebowsky, le Grand Saut, Barton Fink...) en évadé complètement barré accompagné de son frangin pas plus éveillé. On retrouve également Frances McDormand, autre actrice fétiche (Blood Simple, Fargo, Miller's Crossing, The Barber...) et femme de Joel Coen. Elle joue l'amie de Ed, dont le mari est le patron de H.I..

Non, franchement, on se marre bien, beaucoup de 2nd degré, également, avec le narrateur en voix off, H.I. qui raconte quelque chose qui ne se passe exactement comme le film le montre...


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15 mai 2007

Création d'entreprise - De l'empressement

Je commence à trépigner d'impatience. Je quitterai enfin mon entreprise le 10 juillet. En attendant, je potasse le soir, je cherche des informations sur le vin, sur la création d'entreprise, sur le bon emplacement et les emplacements disponibles, je fais les magasins pour voir quels produits en plus du vin je pourrais vendre.
Tout ça, cela avance. Mais en même temps, pas assez par rapport à ce que je ressens devoir faire. Pour l'instant, de vraiment concret, on peut dire que ce sont mes 2 heures passées avec le patron du Clos Saint-Vincent à Lille à qui j'avais demandé des conseils, dans la mesure où il est sur un créneau similaire au mien (mais pas sur la même région).
Aujourd'hui, je ressens un vrai besoin d'aller à la Chambre de Commerce, de prospecter les agences immobilières pour déterminer la fréquence des opportunités et leur prix, d'avancer plus précisément mon business plan en mesurant plus clairement les investissements, d'être plus à l'aise en oenologie (surtout en dégustation), et je suis frustré de ne pouvoir avancer. Ce n'est qu'un moment à passer, je le sais, en même temps, commencer à travailler en juillet risque de générer une nouvelle frustration : le fort ralentissement de l'activité au coeur de l'été. Or, si je veux ouvrir en décembre, il ne s'agit plus de traîner...

Bref, j'ai hâte, et je bous (bouille ?).

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13 mai 2007

Mon idée - quels objectifs poursuis-je à travers mon projet ?

Mon objectif est d'assurer mon épanouissement personnel à travers mon projet professionnel tant en maintenant - ou en améliorant - le niveau de vie actuel de mon foyer.

J'ai, au sein, de mon entreprise, après de nombreuses années que je qualifierais de positives et d'épanouissantes, le sentiment d'être arrivé à un point de saturation. J'ai envisagé de changer tout simplement d'entreprises, mais une lente réflexion m'a poussé à la conclusion que mon avenir passait par une certaine indépendance de décision.

Je souhaite faire ce que j'aime, travailler dans un secteur qui me plaît :
  • Créer un lieu convivial autour du vin où l'on vient entre amis le midi ou le soir
  • Faire connaître et aimer l'Italie en allant au-delà des images d'Epinal
  • Devenir LA référence sur Nantes et sa région concernant le vin italien

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Panic Room - David Fincher - 2002

Alors, il faut le savoir, moi, je choisis la plupart du temps un film en fonction de son réalisateur, pas de son acteur (sauf si l'acteur est Edouard Baer, qui lui de par son univers, peut me décider à choisir un film où il est simplement acteur).
Donc, j'ai choisi de louer Panic Room parce qu'il était réalisé par David Fincher.
L'histoire, c'est 3 mecs (dont Burnham, Forest Whitaker), qui ressemblent plutôt à des losers qui rentrent dans un appartement New Yorkais chic le croyant vide, mais sachant que la panic room (une pièce extrêmement sécurisée de l'appartement) recèle beaucoup de frics. L'appartement n'est pas vide, en réalité, il y a une femme en instance de divorce (Jodie Foster) et sa fille une adolescente à laquelle je donnerais entre 14 et 16 ans. Tout va se jouer autour de la Panic Room.
Pas de doute, il s'agit d'un thriller. Mais un thriller par l'absurde, un jeu du chat et de la souris, où les chats, mis à part Forest, sont assez bêtes (et Forest, quant à lui, est trop gentil) et les souris, bien qu'effrayées, sont extrêmement débrouillardes, le coup du téléphone étant le summum de la débrouillardise, à tel point que j'ai trouvé ce passage trop gros. Et puis, on joue dans la stratégie : qu'est-on prêt à perdre et pour gagner quoi ? Vaut-il mieux être dans la Panic Room, avoir un flingue, avoir un téléphone, avoir accès aux caméras ? Il y a un bon gros jeu autour de ça, et c'est ça qui fait qu'on reste devant le film.
Bon, c'est aimable, comme film, c'est malin, ça renouvelle le thriller, il y a une esthétique Fincher qui reste, sans être omni présente (en tout cas moins que dans Se7en, Alien 3 ou Fight Club).
Ce n'est sans doute pas inoubliable, mais c'est malin.

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12 mai 2007

Black Hole - Charles Burns - 2006


J'aime bien la BD, et j'aimerais bien la suivre plus que ce que je ne fais aujourd'hui. Mais j'ai de la peine à me fixer sur un centre d'intérêt, du coup, je papillone pas mal (à part pour les vins, où, par la force des choses, il ne faut pas lâcher prise...

Et par exemple, je ne connaissais pas Charles Burns, et, moins encore, ce qui passe pour son oeuvre majeure, Black Hole. Heureusement, mon prescripteur favori m'a dit qu'il fallait que je le lise... Donc j'ai lu l'intégrale issue de 7 tomes sortis entre 1998 et 2005.
L'histoire : dans une ville américaine paisible, telle qu'on imagine la petite ville américaine, des adolescents sont victimes d'une maladie appelée la peste ado ou la crève. Cette maladie, sexuellement transmissible, propose au mieux, des dégâts cutanés, n'affectant que légèrement la peau, au pire, l'apparition de nouveaux membres ou la déformation du visage. Les jeunes les plus touchés s'enfuient au coeur de la forêt pour échapper au regard des autres.
Le dessin est sombre, le propos est noir, mais contre toute attente, nous avons droit à une sorte de happy end malgré tout. Mais en réalité, ce n'est pas surprenant, ce happy end : toute l'affaire est une métaphore de l'adolescence, de ce chaos de désirs, de tourments existentiels, mais à la fin on sort de l'adolescence. Pas indemne, non (et pas tous...), mais on en sort, et on repart à l'attaque de la vie. C'est une belle oeuvre, mais pas simple à suivre : certains personnages ayant des rôles liés se ressemblent beaucoup, ce qui ne rend pas les choses toujours claires, il y a des multitudes de flash-back, qui font s'interpénétrer les périodes. Mais c'est graphiquement très beau, très triste et marquant, qu'on ait tout compris ou pas.

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11 mai 2007

Mon idée - Historique et genèse de ce projet

L'idée vient de mon parcours professionnel en Italie. J'y ai découvert une autre gastronomie que la caricature pâtes / pizza, et notamment, une gamme infine de charcuterie et de fromages (plus charcuterie que fromage, si l'on se compare à la France). J'y ai également découvert tous les vins italiens qui, là encore, me faisaient sortir de l'image réductrice du mauvais Chianti vendu en fiasque.
L'idée de monter un bar m'a souvent effleuré l'esprit, bien avant ma rencontre avec l'Italie, mais je souhaitais trouver un créneau original qui me permettrait d'avoir un positionnement bien distingué de la concurrence.
Et puis, à Lille, en revenant d'Italie, j'ai découvert le Clos Saint-Vincent, échoppe spécialisée dans les vins et produits du terroir bourguignon, et, peu à peu, l'idée a germé en moi d'appliquer ce modèle à l'Italie. L'Italie étant une région offrant des terroirs trop variés pour tous les connaître parfaitement, j'ai choisi de me concentrer sur la Toscane, la région italienne sans doute la plus connue en France (dans le monde ?) et qui de plus possède les plus fameux et sans doute meilleurs vins italiens.

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08 mai 2007

La prise de l'Elysée - Serge Moati - 2007

Hier soir, lundi 07/05/07 passait sur France 3 le tout dernier documentaire de Serge Moati sur la campagne présidentielle. Ce documentaire, alors que le montage en a été fini 4 heures avant sa diffusion, était précédée d'une belle réputation. Je ne regarde pas souvent les documentaires, mais là, pris dans l'actualité, j'ai eu envie d'un regard dans le rétroviseur à la Moati.
Franchement ? Je n'ai pas été déçu. Pas surpris, non, à force, on fini par connaître les coulisses de la politique. Mais voir tous ces personnages (plutôt ceux qui entourent les candidats que les candidats eux-mêmes, dont la communication est cadenassée) dans l'envers de leur décor, c'est fascinant :
Vincent Peillon, Jean-Christophe Lagarde, Claude Bartolone, Rachida Tahi, Marine Le Pen... On voit la galère de la campagne, les manoeuvres, mais aussi leur sincère engagement... Eh oui, tout n'est pas qu'opportunisme. Il y a aussi beaucoup de sincérité.

Et puis, il y a le doux regard de Moati. Pinçant, pas méchant. Les chroniques du bled qu'il a choisi pour suivre la campagne du point de vue de la "ruralité", Châtillon en machin, avec un maire plus vrai que nature.
On rit, on s'émeut avec Roselyne Bachelot le soir de la victoire, on s'ennuie avec Vincent Peillon pendant les débats participatifs, on souffre avec Claude Bartolone, on galère avec Nadine Murano.
Et puis, cette fin sur ce petit bistro de Chatillon, "l'eau à la bouche", quelle poésie pour marquer la fin de la campagne...
Franchement ? Génial. Ca donne une vision vraie de la politique sans en dégoûter. Que demande le peuple ?

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Mon idée - Mes atouts, mes freins

Toujours au sujet de mon idée, en voici les atouts et les éventuels freins à garder en tête

Les atouts :

- Un concept qui n'existe pour l'instant pas sur Nantes, et même très peu de façon générale en France. Donc un créneau relativement novateur dans un secteur où l'offre ne manque pas.
- Je toucherai les ASSEDIC durant ma création d'entreprise
- La gestion de stock sur des produits qui ont globalement tendance à s'apprécier (s'ils sont bien stockés) en vieillissant.
- Une qualité des vins italiens qui tend à s'améliorer, alliée à une meilleure lisibilité des "étiquettes" que les vins français, notamment grâce à une classification plus claire.
- Une notoriété des vins italiens qui reste faible (voir les linéaires de vins de la grande distribution) mais qui est plutôt sur la courbe ascendante.


Les freins :

- Pour l'instant, absence de maîtrise sur le temps nécessaire à la recherche des fournisseurs : je compte m'adresser au producteur direct. Il y a donc une partie importante et sans doute coûteuse en temps et en argent de "prospection" de producteurs.
- Pour un indépendant comme moi refusant de passer par des agents et des importateurs, problématique du transport et du passage de la frontière, même au sein de l'Union Européenne. Possibilité d'organiser un groupage de fournisseurs ?
- Une faible connaissance de ma part des métiers de la restauration (même si dans mon cas, il s'agira de restauration relativement simple, basée principalement sur de la charcuterie, des fromages, et quelques plats de pâtes, hypothèse à confirmer).
- Une connaissance encore faible des vins italiens en France (mis à part le Chianti et quelques autres, peu de connaissances), qui peut rebuter certains consommateurs potentiels.
- Manque encore de connaissances oenologiques pouvant asseoir ma crédibilité.

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Histoires inédites du petit Nicolas - Volume 2 - Goscinny & Sempé - 1965 (mais publication en 2006)

Le Petit Nicolas a bercé une partie de mon enfance, quelque chose que j'estimerais entre 8 et 12 ans, environ... Et Goscinny s'en est aussi chargé, accompagné de ses divers dessinateurs (Uderzo, Tabary, Morris, etc). Attention, précision : je n'ai pas lu toutes ces oeuvres au moment de leurs parutions, j'ai plutôt profité des rééditions (tout cela pour situer mon âge...).

A Noël, j'ai offert les Histoires inédites du petit Nicolas volume 2 à ma mère. A Noël, ma mère m'a offert les Histoires inédites du petit Nicolas volume 2. Tout ça pour dire que le petit Nicolas fait partie de ces oeuvres qui relient ma famille, d'une certaine façon autour d'une culture commune.

Bon, au cas où, présentation du petit Nicolas : le petit Nicolas est un gamin auquel il arrive plein de choses, mais en même temps rien de différent de n'importe quel gamin de son âge et de cette époque (les 60's). Sauf que les histoires, c'est lui qui les raconte, de son point de vue de petit garçon. Ses amis, Rufus (son père est gendarme), Eudes (il est très fort et il donne des coups de poings sur les nez), Geoffroy (son papa est très riche), Agnan (le chouchou de la maîtresse), Alceste (il mange tout le temps), Clotaire (le cancre), Maixent, Joachim, son papa (très mauvais bricoleur), sa maman, sa mémé (une vraie belle-mère), M. Blédurt (le voisin), le Bouillon et M. Mouchabière (les surveillants), voilà son univers.


Le Petit Nicolas, c'est une madeleine de Proust, des moments de franche rigolade, et ça continue de me faire rire. Bon, rire, moins, mais sourire, toujours.
Dans ce nouveau volume d'inédits, Nicolas passe - c'est mon impression, je n'ai pas fait de statistiques - moins de temps avec ses copains, et un peu plus avec ses parents. Beaucoup d'histoires mettent en scène la relation entre le papa de Nicolas et le voisin, M. Blédurt, et ce n'est pas pour me déplaire, car c'est souvent savoureux. Et puis, cela véhicule une petite philosophie : desfois les adultes chahutent autant que les enfants, mais ces-derniers se font rouspéter alors que les parents, jamais. Ce qui n'échappe pas à Nicolas.
De même, Goscinny fait passer des petits messages moqueurs à l'adresse d'une certaine école : "à force de chahuter vous finirez tous en prison", dit le Bouillon à la fin de quasiment chaque récré. Le ridicule de ce surveillant laisse bien penser ce que pense profondément Goscinny.
Et puis, on peut ajouter, l'effet Sempé, qui donne, par ses dessins, la touche poétique, surannée aux histoires de Goscinny.

Bon, je suis un inconditionnel, donc est-ce que mon avis doit vraiment compter. Quelque chose d'important : c'est indaptable à l'écran, à mon avis, et tant mieux.

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07 mai 2007

Mon idée - Nature de mon idée

Il s'agit d'une création d'entreprise : ouvrir un bar / boutique spécialisé dans la vente de produits italiens avec une double spécialité : les vins, qui seront le coeur de l'activité, et la Toscane, qui sera la région sur laquelle je me concentrerai en premier lieu.
Je n'ai pas encore déterminé de façon définitive si mon activité nécessitera une ou des embauches, cette décision ne se fera qu'en fonction du business plan.

L'activité sera double :
- vente au détail des produits
- dégustation sur place

Parmi les produits, il y a bien évidemment les vins toscans, avec la présence de toutes les DOCG, et de tous les "super-toscans" hors DOCG, plus quelques découvertes. La dégustation pourra se faire au verre ou à la bouteille, accompagnée d'une planche de charcuterie, de fromage, d'antipasti à l'huile, d'olives, etc. Tous ces produits seront donc également disponibles à la vente.
Le but est de faire découvrir toute la gastronomie et l'oenologie toscane à partir du moment où l'on reste dans le domaine de la petite restauration (cuisine très simple).

Le local sera situé dans le centre ville de Nantes.

L'amplitude horaire n'est pas encore définie, mais j'envisage une ouverture minimum du mardi au samedi, de 11h00 à 20h00. Il faut probablement ouvrir une heure plus tôt le samedi. Et l'ouverture peut également se prolonger plus tardivement en fonction du potentiel du début de soirée.
Reste la question de l'ouverture le dimanche, pour proposer une formule brunch. Les horaires et le nombre de jours d'ouverture sera également lié à la possibilité d'embaucher compte tenu du potentiel de CA.


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Vulcania - Conseil Régional d'Auvergne - 2002

La semaine dernière, lors du viaduc de l’entre deux tours, je suis allé en Auvergne, très exactement à Pontgibaud, bourgade sise au cœur du parc des volcans d’Auvergne. Les parents d’un bon ami à moi y ont une résidence secondaire, issue d’un héritage. Cet ami nous y a invité, mes filles, ma femme et moi, ainsi qu’un autre couple et leur enfant et que 3 autres ami(e)s.
Et, lundi, il avait prévu de nous emmener voir le bébé de Giscard, à savoir Vulcania. Toujours partant pour une découverte instructive, nous y sommes allés lundi 30 avril. Bon, le point positif, c’est que c’est gratuit pour les enfants de moins de 6 ans et que nos filles ont moins de 6 ans. Le point négatif, c’est que c’est 19€ pour les adultes. Cela nous a semblé un peu cher, mais soit, après tout, cela en vaut peut-être le coup.
Donc nous pénétrons dans le parc, une structure architecturale pas moche, au sein d’un beau domaine verdoyant.

Avant de rentrer dans le bâtiment, première « attraction » : des grilles métalliques laissent régulièrement sortir une vapeur d’eau chaude du sol. Ca a beaucoup amusé les 3 enfants présents.

Puis, nous rentrons dans le bâtiment. Quelques « attractions » (je mets « attraction » entre guillemets, car je ne suis pas convaincu que c’est ainsi qu’il faille les considérer, en même temps, ce ne sont pas non plus des stands, ni des expositions), en vrac :
Nous pénétrons dans le cœur simulé d’un volcan en 3D, avec secousses sismiques, lave en fusion, cendre, etc.
Nous voyons un film sur écran méga géant sur les tornades, tremblements de terre et éruptions volcaniques
Nous entrons dans une sorte de vaisseau fictif destiné à nous emporter au cœur d’un cratère en fusion simulé en images de synthèse
Nous testons une machine censée reproduire des secousses sismiques
Ajoutons à cela des expositions photos, des petits films, des documentaires, etc.
Oui, c’est pas mal. Mais, il reste vraiment un goût de trop peu. Ou est-ce le positionnement qui n’est pas clair ? S’agit-il d’un musée, d’un parc d’attractions, d’un site pédagogique ? Si c’est un musée ou un site pédagogique, alors le prix est un peu cher pour un parc financé par la région Auvergne pour l’essentiel, si je ne m’abuse. Ma fille de 5 ans, assez curieuse de science a plutôt apprécié, mais il a quand même fallu que nous déboursions 38€ pour l’y emmener. C’est trop cher pour un accès à la connaissance qui reste relativement optionnel… Si c’est un parc d’attraction, alors, c’est très cheap en termes d’attractions : il y en a peu, et elles ne sont pas extrêmement impressionnantes, même en étant moins exigeant que pour Eurodisney.

Si je ne me trompe pas, au départ, il y avait encore moins d’attractions qu’il y en a aujourd’hui, mais les faibles fréquentations ont poussé les dirigeants à développer l’aspect fun du concept en remettant un peu d’argent dans la caisse. Aujourd’hui, on arrive sur un concept hybride, pour ne pas dire bâtard, qui en devient bancal.
On en arrive au problème de base, à mon avis : un parc a été créé par un ex-président de la république devenu président de région et qui voulait laisser son empreinte sur sa région. Le concept est plutôt intéressant, allier la connaissance scientifique aux loisirs sur un thème complètement ancré dans la région d’implantation. Mais qui s’est préoccupé de faire une vraie étude de marché ? Je me demande… Qui s’est préoccupé du retour sur investissement, et éventuellement, même en-dehors de ce retour sur investissement, de la fréquentation, eu égard aux investissement fournis. Je conçois que l’état ne doit pas tout baser sur la rentabilité pour élaborer un projet, mais il faut quand même établir des corrélations entre les sommes engagées et le nombre de personnes que cela peut toucher…Cela n’a pas été fait, ou alors, en dépit du bon sens. On fait dire beaucoup de choses aux chiffres.

C’est bon de faire contrôleur des travaux finis, parfois…


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06 mai 2007

Les poupées russes - Cédric Klapisch - 2005

Ma femme a tendance à s'endormir devant la télé, ou devant un DVD. Mais il existe des trucs pour faire en sorte qu'elle tienne un peu mieux. En principe, Romain Duris, acteur fétiche, entre autres réalisateurs de Cédric Klapisch, est un bon moyen.
Mais Cédric Klapisch en est un autre. L'idéal serait que Romain Duris soit l'acteur principal d'un film réalisé par Cédric Klapsich et scénarisé par le tandem Jaoui / Bacri. Bon, là, on s'en sort bien, on a 2 ingrédients sur 3. Et puis, c'est la suite de l'Auberge Espagnole que nous avions bien aimé.

Donc, ce soir-là, notre choix se porta sur les Poupée Russes, soit la vie de nos héros de Barcelone 5 ans après, comme l'indique l'affiche.
Xavier, soit Romain Duris, vit à Paris, soit en tant que nègre, soit en tant qu'auteur de mièvreries eauderosées. Il fréquente un peu Martine (Audrey Tautou), a qui il sert de meilleur confident, et éventuellement papa de remplacement pour son fils. Mais ils ne sont pas amoureux l'un de l'autre.
Il fréquente également Isabelle (Cécile de France), lesbienne affirmée et confirmée. Mais surtout il cherche l'amour, et sa voie dans la vie, n'assumant pas vraiment de ne pas être en mesure de terminer son roman.


Dans ses pérégrinations il retrouvera au gré du hasard et du destin ses anciens comparses de Barcelone. Et surtout, il rencontrera Wendy (Kelly Reilly), anglaise vivant à Londres, et devenue traductrice.

Alors, oui, donc, que dire ? Eh bien, je commence à pouvoir parler de Klapisch assez facilement, je ne pense pas qu'il me manque beaucoup de ses films dans mon expérience cinématographique. Et là, on retrouve son thème favori : trouver sa voie, amoureuse et professionnelle.
Rien de neuf sous le soleil, mais il continue à en parler bien, à toucher droit au but. Et puis Romain Duris apporte sa sauvageté mûre et adolescente en même temps, comment le dire autrement ? Je ne sais pas. Encore un film qui repose beaucoup sur cet acteur.
Et puis, on voyage, aussi. Un tour à Paris, un à Londre, on file à St-Petersbourg, on passe par Moscou. C'est important, aussi.

Et puis, cette théorie, illustrée par cette idée de la rue idéale, selon laquelle finalement, les imperfections font plus de charme que la perfection, mais qu'il faut un peu de temps pour en prendre conscience, est assez plaisante. Vive la théorie du chaos. A méditer pour ceux qui n'ont pas encore déposé leur bulletin dans l'urne aujourd'hui.

Votez Royal...



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Présentation du créateur - Atouts utiles pour mon projet

Donc, continuons. La 3ème étape de ma présentation, ce sont mes atouts pour la mise en place de ce projet :

- Une vision globale de ce qui fait le bon fonctionnement de l'entreprise.
- Un parcours professionnel axé sur le contrôle de gestion et donc, qui me permettra, lors de la création de l'entreprise, de déterminer au mieux les profits que je peux escompter.
- La maîtrise de la langue italienne et une bonne connaissance de la gastronomie et des vins italiens, aspect évidemment capital pour le projet en cours.

A ceci, je peux ajouter les suivants :

- Des contacts avec un commerçant présentant un concept similaire et fonctionnant sur la région lilloise (lieu de ma domiciliation actuelle), disposé à m'aider pour éviter les écueils et prendre les bonnes directions (le Clos Saint-Vincent, tenu par M. Vincent Lecuelle).
- Des contacts avec un commerçant important de Nantes (ville où je souhaite lancer mon activité), qui, bien que travaillant dans un secteur complètement différent, sera disposé à m'aider et me conseiller, et sans doute me trouver de bons interlocuteurs pour la création d'entreprise (banques, experts-comptables, réseau...) (Michenaud & Co, tenu par M. Jean Michenaud).
- Le réseau des anciens élèves d'Audencia, sur lequel je compte m'appuyer et sur lequel j'ai déjà commencé à m'appuyer (tarif préférentiel pour un salon de l'oenologie à Paris les 28/29 avril).
- Un conjoint qui me soutient totalement dans mon projet, et qui continuera à avoir un salaire régulier tout en étant en mesure de m'aider pour toute la partie informatique, et en particulier, les progiciels indispensables telle que la gestion de la compta, de la paye, des stock, des remontées de vente, etc.
- Un droit individuel de formation se montant à 675 € me permettant de me perfectionner dans les techniques oenologiques.

Je n'ai pour l'instant pas de contacts avec les organismes ou autres d'aide divers, étant au début de la constitution de mon projet.

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Présentation du créateur - Expérience professionnelle

La seconde partie de la présentation du créateur, c'est mon expérience professionnelle :

J'ai exercé pour l'essentiel des missions de contrôleur de gestion sur plusieurs services différents pour Kiabi, entreprise de grande distribution spécialisée dans le textile.

Une partie de cette expérience me sera très utile dans le cadre de la création et de la gestion de mon entreprise. En effet, en tant que contrôleur de gestion, les principaux indicateurs économiques et financiers (comptes de résultat, BFR, business plan) n'ont plus de secrets pour moi. Ma mission était particulièrement centrée sur l'optimisation de la marge et sur les analyses commerciales, ce qui s'avérera sans aucun doute très utile pour la société que je compte créer. Je sais ainsi comment définir les meilleurs produits, mettre en place des plans d'action très court terme pour améliorer les résultats, capitaliser sur les points forts...

Par ailleurs, j'ai, durant un an, exercé le métier de responsable de rayon, toujours au sein de Kiabi, ce qui m'a permis d'être en prise sur le terrain avec le client final. Il est vrai que les secteurs d'activité sont très différents, et que les clients le seront également, a priori, mais cela permet de mesurer tout ce qui doit être fait sur le terrain pour la satisfaction du client : merchandising, concept magasin, accueil, vente, services...

Enfin, j'ai également eu une mission de responsable du contrôle de gestion sur la filiale italienne de Kiabi à Milan, en tant qu'expatrié. J'ai acquis une très bonne connaissance de la langue italienne (je suis bilingue), mais également de la culture, que ce soit leur façon de travailler, ou leurs habitudes culinaires, la gastronomie, leur vin. J'ai ainsi pu sortir des sentiers battus de l'image que donne la cuisine italienne à l'étranger. C'est d'ailleurs ce séjour qui m'a fait aimé ce pays.

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05 mai 2007

Six Feet Under - Saison 1 - épisodes 1 à 3 - 2001

Je viens de commencer à regarder Six Feet Under. Cela faisait tellement longtemps que mes prescripteurs préférés me rabachaient lecture après lecture que cette série fait référence dans le genre qu'il fallait que je m'attelle à la tâche.

Du coup, j'ai regardé les 3 premiers épisodes de la série 1 : la mort, le testament, le pied.
Bon, il s'agit de la mise en place de la série, les tenants et les aboutissants, pour le moment. Le patron d'une entreprise de pompes funèbres décède au tout début du premier épisode. Tout repose là-dessus. Et d'ailleurs, on commence par une parabole célèbre : le fils qui aidait le père se sent moins bien traité que le fils qui était parti loin faire sa vie loin des pompes funèbres. Bon il y a aussi la mère et la fille qui font partie du jeu.

Chaque épisode propose une mise en abîme entre le mort (il y a un mort par épisode, qui survient avant le générique) et ce qui arrive à la famille de l'entreprise des pompes funèbres. Ainsi, dans "le pied", un défunt est mort découpé en morceaux par accident. Le thanatopracteur est en charge de le reconstituer, mais lors de la reconstitution, un pied s'égare. En fait, c'est la fille de l'entreprise qui a volé le pied pour se venger de son ex petit-ami qui lui avait descendu de lui sucer le gros orteil et qui l' avait raconté partout...

Je n'arrive pas encore à me faire une idée. Ce que je peux dire, c'est que je suis resté scotché à la série dès le début, et je pense que mon rythme de visionnage va s'accélérer peu à peu. Chaque memebre de la famille propose un profil très fouillé, très lié au reste de la famille et en même temps, très personnel, avec une vie à part.

Ainsi, il s'avère que :
  • La mère avait un amant, et cherche à se libérer de cette culpabilité
  • Le fils prodigue a rencontrer une femme dans l'avion, et est en train de mettre en place une relation, l'une des motivations pour lesquelles il va choisir de rester sur L.A, d'ailleurs (normalement il habite à Seattle)
  • Le fils qui est resté est homosexuel est lié à un flic noir en cachette (seule sa soeur l'a compris), et cache beaucoup de sensibilité derrière une froideur apparente
  • La fille vit une adolescence difficile, avec peu voire pas d'amis véritables apparemment, et peu écouté par sa mère et ses frères
Ce qui fait qu'on s'attache à tous les personnages, sans qu'on nous les rende mièvres pour autant. Il y a par ailleurs une vraie esthétique, un choix de couleur extrèmement léchés, avec des intérieurs, des couleurs, très 60's, très WASPs (en tout cas, telles que je me les imagine).
De l'humour, pas à faire rire aux larmes, plutôt fin, notamment grâce au thanatopracteur (qui ne fait pas partie de la famille), mais aussi grâce à une façon à la fois grave et légère de parler de la mort.

Important : l'épisode du testament est clé, puisque le père a choisi de léguer l'entreprise de pompes funèbres à 50% entre ses 2 fils, ce qui a priori ne plaît à aucun des 2 fils.

Je pense que j'en reparlerai...

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Présentation du créateur - Formation

L'APCE (Agence Pour la Création d'Entreprise) propose un site plutôt bien fait pour démarrer son projet étape par étape.

Et la première étape, c'est la présentation du créateur. Et le premier point à évoquer dans cette étape, c'est la formation.

A la suite de mon Bac A1 (langues + mathématiques), otbtenu en 1991 à Tours, j'ai effectué 2 ans de préparation HEC à Angers, de 1991 à 1993, puis intégré Audencia (ESC Nantes) pour en ressortir en 1996.
Au cours de ma formation, je n'ai pas particulièrement exploré le domain, ni de la restauration, ni de l'oenologie. En revanche, j'y a ai abordé ntoutes les activités clés qui constituent une entreprise, à savoir : le commerce, le marketing, le droit, les ressources humaines, la finance... J'ai donc acquis une bonne vision d'ensemble de tout ce qui ne doit pas être négligé dans le bon fonctionnement de l'entreprise.
Par la suite, au cours de mon parcours professionnel, j'ai eu l'occasion de suivre plusieurs formations professionnelles, tant en management, qu'en administration d'un magasin notamment.

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