Vulcania - Conseil Régional d'Auvergne - 2002


Donc nous pénétrons dans le parc, une structure architecturale pas moche, au sein d’un beau domaine verdoyant.
Avant de rentrer dans le bâtiment, première « attraction » : des grilles métalliques laissent régulièrement sortir une vapeur d’eau chaude du sol. Ca a beaucoup amusé les 3 enfants présents.
Puis, nous rentrons dans le bâtiment. Quelques « attractions » (je mets « attraction » entre guillemets, car je ne suis pas convaincu que c’est ainsi qu’il faille les considérer, en même temps, ce ne sont pas non plus des stands, ni des expositions), en vrac :

Nous voyons un film sur écran méga géant sur les tornades, tremblements de terre et éruptions volcaniques
Nous entrons dans une sorte de vaisseau fictif destiné à nous emporter au cœur d’un cratère en fusion simulé en images de synthèse
Nous testons une machine censée reproduire des secousses sismiques
Ajoutons à cela des expositions photos, des petits films, des documentaires, etc.

Si je ne me trompe pas, au départ, il y avait encore moins d’attractions qu’il y en a aujourd’hui, mais les faibles fréquentations ont poussé les dirigeants à développer l’aspect fun du concept en remettant un peu d’argent dans la caisse. Aujourd’hui, on arrive sur un concept hybride, pour ne pas dire bâtard, qui en devient bancal.On en arrive au problème de base, à mon avis : un parc a été créé par un ex-président de la république devenu président de région et qui voulait laisser son empreinte sur sa région. Le concept est plutôt intéressant, allier la connaissance scientifique aux loisirs sur un thème complètement ancré dans la région d’implantation. Mais qui s’est préoccupé de faire une vraie étude de marché ? Je me demande… Qui s’est préoccupé du retour sur investissement, et éventuellement, même en-dehors de ce retour sur investissement, de la fréquentation, eu égard aux investissement fournis. Je conçois que l’état ne doit pas tout baser sur la rentabilité pour élaborer un projet, mais il faut quand même établir des corrélations entre les sommes engagées et le nombre de personnes que cela peut toucher…Cela n’a pas été fait, ou alors, en dépit du bon sens. On fait dire beaucoup de choses aux chiffres.
C’est bon de faire contrôleur des travaux finis, parfois…
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