In the shadow of no towers (A l'ombre des tours mortes) - Art Spiegelman - 2004
Attention, on est dans le fin du fin de la BD. Je ne connaissais Art Spiegelman, un auteur de BD juif américain (attention, je précise juif car c'est important dans son oeuvre), que par Maus. Un chef d'oeuvre, paraît-il, que je n'avais de toute façon pas lu.
En l'occurrence, Art Spiegelman, qui avait plus ou moins choisi d'arrêter la BD, en tout cas, qui ne faisait plus grand chose, décide de s'y remettre pour parler à son tour du fameux 11 septembre.
Il en parle de son point de vue, un point de vue de juif new yorkais BDiste, à tendance plutôt apatride. Il en parle du point de vue de son quotidien.
Il en parle de son point de vue, un point de vue de juif new yorkais BDiste, à tendance plutôt apatride. Il en parle du point de vue de son quotidien.
Que dit-il en gros ? Il ne s'est jamais senti aussi new yorkais que depuis ce moment, il n'a jamais autant ressenti au plus profond de lui-même que depuis cet effondrement. Et parallèlement, il ne cautionne pas Bush, son gouvernement et les médias à genoux à la suite de cet attentat. Il le dénonce, même.
Comment le dit-il ? Formellement, c'est déjà original, puisqu'il faut tourner l'album pour le lire : sur 2 pages, on ne trouve pas 2 planches, on en trouve qu'une en format A3. Cela lui permet d'avoir sur chaque planche les tours en flammes en grand. C'est également orginal, car il utilise plusieurs graphismes différents sur une même planche, à tel point qu'on peut se demander s'il n'y a pas plusieurs dessinateurs autour de lui.
Son point de vue, est à la fois extrêmement narcissique, mais extrêment distancié à la fois, et je crois que c'est la force de son oeuvre, qui m'a beaucoup parlé.
Comment le dit-il ? Formellement, c'est déjà original, puisqu'il faut tourner l'album pour le lire : sur 2 pages, on ne trouve pas 2 planches, on en trouve qu'une en format A3. Cela lui permet d'avoir sur chaque planche les tours en flammes en grand. C'est également orginal, car il utilise plusieurs graphismes différents sur une même planche, à tel point qu'on peut se demander s'il n'y a pas plusieurs dessinateurs autour de lui.
Son point de vue, est à la fois extrêmement narcissique, mais extrêment distancié à la fois, et je crois que c'est la force de son oeuvre, qui m'a beaucoup parlé.
A noter une deuxième partie qui n'a rien à voir, où Spiegelman dédie quelques planches aux pionniers de la BD new yorkaise du début du XXème siècle.
A lire, en tout cas.
A lire, en tout cas.
Libellés : Art Spiegelmann, BD, New York, World Trade Center
3 Comments:
On m'a offert une BD plutôt bien foutue qui parle du syndrôme post trauma: ça s'appelle "World Trade Angels" et c'est de Fabrice Colin et Laurent Cilluffo. J'aime bien la narration et le graphisme me paraît très original (en même temps je ne suis pas un grand spécialiste de la BD). :-)
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