04 janvier 2007

24, saison 4 - 2005

Préalable : je suis accroc à la série 24 (24 heures chrono en français, allez savoir pourquoi, moi, je trouve que "24", seul, c'est carrément plus accrocheur... mais en France, on a souvent besoin d'aider le téléspectateur a bien comprendre de quoi il s'agit). Je suis certes accroc, mais je ne suis pas sûr d'être fan.

Je ne sais pas encore quel est le message véhiculé par cette série. En tout cas, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on est plutôt loin du politiquement correct, ce n'est pas une simple série d'action super stressante.
Bon, je n'ai jamais vu les séries 24 à la télé, c'est insupportable d'attendre une semaine pour avoir la suite. Donc je loue le DVD. Non, je ne vais pas l'acheter, une fois qu'on l'a vu, je ne suis pas sûr que cela vaille le coup de le revoir. Encore que, s'amuser à mesurer si les temps de parcours de Jack Bauer sont crédibles (parfois, il va quand même très vite), ça peut être intéressant, cela est vrai. Et puis, il y a toujours des bonus, des scènes coupées, qui montrent des variations de scénario, et puis des épisodes qu'on peut visionner commenter par je ne sais qui, mais sûrement des gens importants.

Au début de la journée, Jack Bauer ne travaille plus pour la Counter Terrorist Unit (CTU en anglais, CAT en français). Il est conseiller pour le Ministre de la Défense et couche avec la femme du Ministre, Audrey Raines, qui est elle-même en instance de divorce (mais non divorcée, et c'est important, dans l'histoire.



Pour les non initiés, l'actrice en question est Kim Raver, qui jouait auparavant dans New York 911. C'est également une série que j'aimais beaucoup, quoique fort différente, alternant les périodes de stress et de calme pour faire nous faire vivre le quotidien des personnages, des flics de quartier, des pompiers et des ambulanciers.

Donc, reprenons le scénario. Parallèlement à la nouvelle situation de Bauer, un train explose tôt dans la matinée. Dans le train, un homme porteur d'une mallette qu'il tenait attachée à lui-même est assassiné, et la mallette lui est dérobée.

Entre temps, pendant que le Ministre va, accompagné de sa fille, voir son fils, Jack Bauer doit se rendre à la CTU pour voir Erin Driscoll, le nouveau patron de la cellule, celle d'ailleurs qui avait viré jack à la fin de la saison 3. Pendant qu'il est là-bas, le Ministre et sa fille sont enlevés par des terroristes, d'origine musulmane selon toute probabilité. Jack se propose de participer au sauvetage de ces otages en réintégrant la CTU comme homme de terrain, ce qu'il sait faire le mieux, il faut bien le dire...

A partir de là, cela s'enchaîne.

On peut globalement séparer l'action en différents chapitrages :

  1. La libération des otages
  2. La reprise en main des centrales nucléaires (la mallette en détenait les codes)
  3. La reprise en main des ogives nucléaires (sauf une)
  4. La prise d'Habib Marwan (le chef des terroristes)
  5. La destruction du missile porteur de l'ogive nucléaire lancé sur Los Angeles

Oui, je dévoile globalement toute l'histoire, parce que, finalement, ce n'est pas ça l'important.

Car oui, qu'est-ce, le coeur de cette série ? Ce sont les points suivants :
  1. La fin justifie-t-elle les moyens ? La réponse est oui, à partir du moment où la fin elle-même est suffisamment importante. Pendant les 3 premières saisons, les 2 principaux personnages que sont le président Palmer et Jack Bauer sont alliés au service des USA, avec deux visions différentes et identiques : David Palmer représente l'Etat, et donc la rigueur morale, la sérénité, la réflexion hors de l'action. Jack Bauer, quant à lui, met les mains dans le cambouis. Attention, pas pour le plaisir de les mettre, bien au contraire, mais parce que quelqu'un doit faire le sale job.
  2. Comment Jack Bauer peut-il s'en sortir ? La réponse est, que en principe, il ne peut pas s'en sortir, mais qu'en réalité, dans l'action, soit il prend toujours la bonne décision, la tête froide, et extrêmement, désespérément, froidement objectivement, soit il a de la chance, soit, les quelques personnes de confiance (Tony Almeida, Chloé, éventuellement Michelle Dessler) sont là pour le sauver in extrémis.
  3. Cette série est-elle d'extrême droite ou terriblement politiquement incorrecte ?
    Je suis très clairement opposé à la torture. Cependant, dans cet épisode, Jack Bauer n'hésite pas à torturer pour obtenir des résultats, et éviter la mort de millions de personnes (oui, à moinds d'un million, Bauer ne se déplace pas). Et parfois même il se trompe !!! Et je ne sais plus que penser, dans ces cas-là, c'est terrible. Oui, Jack Bauer n'a peut-être pas d'autres solutions. Et quand les méchants sont irrémédiablement méchants, que faire ?
  4. Tony Almeida et Michelle Dessler vont-ils s'en sortir ? En tout cas, on l'espère. Après tout, ce sont eux qui donnent de l'humanité à la série (plus encore que le président Palmer, malgré tout un poil psycho rigide ; oui, bon, en même temps, il n'est pas là pour rigoler)

En résumé, la série est haletante, brillante, dérangeante, spectaculaire, prenante. Un seul défaut, peut-être : est-elle crédible ?

La phrase culte de la série : "The following takes place between 1:00 am and 2:00 pm".

Et puis, une conclusion : vraiment, les scénaristes n'aiment pas leur héros. Il lui font toujours une fin de merde.

Autres critiques :

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2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

yep cette série, il faut que je m'en imprègne, je n'ai pas encore commencé et depuis quelques temps déjà on m'en parme... alors que la 6ème saison commence, je vais rectifier ça d'ici peu...

07 janvier, 2007 11:05  
Blogger isarmel said...

si je puis me permettre un conseil, commence par la saison 1, ne plonge pas direct dans la 6, il y a quand même un intérêt à les regarder dans l'ordre. Les personnages, même pris dans une action de ouf, ont quand même une vie privée (les personnages principaux ont tous leur vie privée imbriquée dans l'intrigue, d'une manière ou d'une autre).

08 janvier, 2007 16:44  

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