21 mai 2007

La reine soleil - Philippe Leclerc - 2007

Jeudi, c'était l'Ascension. Alors, jeudi, pas d'école, pas de travail. Alors jeudi, on emmène sa fille au cinéma, et on emmène aussi la grand-mère de la fille puisqu'il est en week-end chez moi. La Reine Soleil a été choisi comme étant le meilleur de ceux à l'affiche d'après les différentes critiques que j'ai pu lire. Mais c'était plutôt tendance "faute de mieux". Et en plus, ça passait à une des ces usines à films, dans un centre de commercial, qui, lui-même est une usine à loisirs assez déprimante, le centre commercial de Lomme. Mais bon, ce n'est pas ça qui doit nous empêcher de passer un bon moment si le film est bon. Ah oui, autre a priori négatif : c'est un film d'après l'oeuvre de Christian Jacq.
L'histoire : dans l'Egypte antique, Akhesa est la fille du pharaon Akhenaton, un gars sympa, mais un peu barré. Elle est un peu à l'étroi dans son palais, alors, elle décide de s'enfuir retrouver sa mère, la fameuse Néfertiti. Thout, un jeune prince l'accompagne plus ou moins malgré lui. Commence alors un road trip animé dans l'ancienne Egypte le long du Nil et dans le désert.
C'est un film plutôt sympathique. Une histoire vraie, bien que romancée, bien gérée. Le graphisme m'a plu, il est original, quoiqu'un peu trop carré parfois. Mais après tout on est égyptien ou on ne l'est pas. Ca manque un peu de rythme quand même, me semble-t-il. C'est-à-dire qu'il a beau se passer beaucoup de chose, je n'ai pas l'impression qu'on nous y emmène de façon parfaitement enchaînée, bien qu'il me semble que c'était l'objectif. Mais, ne soyons pas bégueule, c'est un bon divertissement, et je n'ai pas à rougir d'y avoir emmené ma fille, qui, elle a plutôt bien aimé. Les histoires de princesse, de toute façon, elle adore...

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20 mai 2007

Emile-Othon Friesz : le fauve baroque - La Piscine de Roubaix - du 17/02/2007 au 20/05/2007

Personnellement, je ne connaissais pas ce peintre, avant de découvrir que le musée de la Piscine de Roubaix y proposait une exposition temporaire.
La Piscine est, comme son nom l'indique, une ancienne piscine du temps de la splendeur de Roubaix, que je qualifierai de type industrio - art déco. Un très beau site un temps à l'abandon et magnifiquement réhabilité pour en faire un musée.
Un très beau cadre, donc, et parfaitement adapté pour un artiste contemporain de l'époque de ce bâtiment, Emile-Othon Friesz.
Bon, comme je vous disais, je ne connaissais pas ce fameux Friesz avant d'avoir vent de cette expo, cela étant, je ne me prétends pas comme un grand connaisseur ès-peinture. Je suis juste un peu curieux.
Et ce qui est intéressant, dans cette expo, qui semble bêtement chronologique, mais qui, bien qu'effectivement chronologique, n'est pas bête, c'est qu'on comprend le cheminement de l'artiste, son évolution, comment il est passé d'un style assez classique, à quelque chose de plus en plus destructuré (sans aller pour autant beaucoup plus loin que le cubisme concernant l'abstrait, cependant).
Et ceci est vraiment intéressant, comment ses rencontres, ses mouvements géographiques ont pu influencer son oeuvre, c'est assez fascinant. Je ne vous ferai pas une critique de l'artiste, je n'ai pas le niveau suffisant. Il y a cependant quelques tableaux qui m'ont touchés, mais je ne les retrouve pas tous sur le net.
Bon, je vous aurai bien encouragé à y aller, mais, hélas, l'exposition se terminait ce soir... Mais je crois qu'elle tourne, peut-être passera-t-elle par chez vous...

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17 mai 2007

Raising Arizona (Arizona Junior) - Joel Coen - 1987

Peut-être l'avez-vous remarqué, peut-être pas, je n'achète pour l'instant que des DVD d'occase produits et réalisés par les frères Coen. Le dernier que j'ai vu est le deuxième qu'ils aient réalisé après Blood Simple (ou Sang pour Sang en français, jeu de mots vaseux s'il en est).

Là, je crois avoir vu l'un de leurs films les plus franchements hilarants. D'habitude, j'aime les frères Coen, parce qu'ils font sourire intelligemment. Là, ils m'ont fait rire franchement.

H.I. (Nicolas Cage) est un petit braqueur de supermarchés. A force d'être récupéré par la police, il rencontre l'amour de sa vie, Ed (Holly Hunter). Ils se marient, mais Ed étant stérile, ils n'arrivent pas à avoir d'enfants. Et puis, sur le journal, on découvre que Nathan Arizona, un riche vendeur de meuble vient d'avoir des quintuplés. Le couple décide alors de voler un des bébés pour en faire leur enfant, Arizona Junior. Il s'avère que, finalement, beaucoup de personnes vont vouloir ce bébé : un couple d'amis, des frangins évadés, un chasseur de primes.

Comme d'habitude chez les Coen, les personnages ont des trognes pas possible. Difficile de croire que Cage fut ensuite acteur de films très sérieux tout en étant crédible. On retrouve John Goodman, acteur fétiche des Coen (The Big Lebowsky, le Grand Saut, Barton Fink...) en évadé complètement barré accompagné de son frangin pas plus éveillé. On retrouve également Frances McDormand, autre actrice fétiche (Blood Simple, Fargo, Miller's Crossing, The Barber...) et femme de Joel Coen. Elle joue l'amie de Ed, dont le mari est le patron de H.I..

Non, franchement, on se marre bien, beaucoup de 2nd degré, également, avec le narrateur en voix off, H.I. qui raconte quelque chose qui ne se passe exactement comme le film le montre...


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15 mai 2007

Création d'entreprise - De l'empressement

Je commence à trépigner d'impatience. Je quitterai enfin mon entreprise le 10 juillet. En attendant, je potasse le soir, je cherche des informations sur le vin, sur la création d'entreprise, sur le bon emplacement et les emplacements disponibles, je fais les magasins pour voir quels produits en plus du vin je pourrais vendre.
Tout ça, cela avance. Mais en même temps, pas assez par rapport à ce que je ressens devoir faire. Pour l'instant, de vraiment concret, on peut dire que ce sont mes 2 heures passées avec le patron du Clos Saint-Vincent à Lille à qui j'avais demandé des conseils, dans la mesure où il est sur un créneau similaire au mien (mais pas sur la même région).
Aujourd'hui, je ressens un vrai besoin d'aller à la Chambre de Commerce, de prospecter les agences immobilières pour déterminer la fréquence des opportunités et leur prix, d'avancer plus précisément mon business plan en mesurant plus clairement les investissements, d'être plus à l'aise en oenologie (surtout en dégustation), et je suis frustré de ne pouvoir avancer. Ce n'est qu'un moment à passer, je le sais, en même temps, commencer à travailler en juillet risque de générer une nouvelle frustration : le fort ralentissement de l'activité au coeur de l'été. Or, si je veux ouvrir en décembre, il ne s'agit plus de traîner...

Bref, j'ai hâte, et je bous (bouille ?).

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13 mai 2007

Mon idée - quels objectifs poursuis-je à travers mon projet ?

Mon objectif est d'assurer mon épanouissement personnel à travers mon projet professionnel tant en maintenant - ou en améliorant - le niveau de vie actuel de mon foyer.

J'ai, au sein, de mon entreprise, après de nombreuses années que je qualifierais de positives et d'épanouissantes, le sentiment d'être arrivé à un point de saturation. J'ai envisagé de changer tout simplement d'entreprises, mais une lente réflexion m'a poussé à la conclusion que mon avenir passait par une certaine indépendance de décision.

Je souhaite faire ce que j'aime, travailler dans un secteur qui me plaît :
  • Créer un lieu convivial autour du vin où l'on vient entre amis le midi ou le soir
  • Faire connaître et aimer l'Italie en allant au-delà des images d'Epinal
  • Devenir LA référence sur Nantes et sa région concernant le vin italien

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Panic Room - David Fincher - 2002

Alors, il faut le savoir, moi, je choisis la plupart du temps un film en fonction de son réalisateur, pas de son acteur (sauf si l'acteur est Edouard Baer, qui lui de par son univers, peut me décider à choisir un film où il est simplement acteur).
Donc, j'ai choisi de louer Panic Room parce qu'il était réalisé par David Fincher.
L'histoire, c'est 3 mecs (dont Burnham, Forest Whitaker), qui ressemblent plutôt à des losers qui rentrent dans un appartement New Yorkais chic le croyant vide, mais sachant que la panic room (une pièce extrêmement sécurisée de l'appartement) recèle beaucoup de frics. L'appartement n'est pas vide, en réalité, il y a une femme en instance de divorce (Jodie Foster) et sa fille une adolescente à laquelle je donnerais entre 14 et 16 ans. Tout va se jouer autour de la Panic Room.
Pas de doute, il s'agit d'un thriller. Mais un thriller par l'absurde, un jeu du chat et de la souris, où les chats, mis à part Forest, sont assez bêtes (et Forest, quant à lui, est trop gentil) et les souris, bien qu'effrayées, sont extrêmement débrouillardes, le coup du téléphone étant le summum de la débrouillardise, à tel point que j'ai trouvé ce passage trop gros. Et puis, on joue dans la stratégie : qu'est-on prêt à perdre et pour gagner quoi ? Vaut-il mieux être dans la Panic Room, avoir un flingue, avoir un téléphone, avoir accès aux caméras ? Il y a un bon gros jeu autour de ça, et c'est ça qui fait qu'on reste devant le film.
Bon, c'est aimable, comme film, c'est malin, ça renouvelle le thriller, il y a une esthétique Fincher qui reste, sans être omni présente (en tout cas moins que dans Se7en, Alien 3 ou Fight Club).
Ce n'est sans doute pas inoubliable, mais c'est malin.

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12 mai 2007

Black Hole - Charles Burns - 2006


J'aime bien la BD, et j'aimerais bien la suivre plus que ce que je ne fais aujourd'hui. Mais j'ai de la peine à me fixer sur un centre d'intérêt, du coup, je papillone pas mal (à part pour les vins, où, par la force des choses, il ne faut pas lâcher prise...

Et par exemple, je ne connaissais pas Charles Burns, et, moins encore, ce qui passe pour son oeuvre majeure, Black Hole. Heureusement, mon prescripteur favori m'a dit qu'il fallait que je le lise... Donc j'ai lu l'intégrale issue de 7 tomes sortis entre 1998 et 2005.
L'histoire : dans une ville américaine paisible, telle qu'on imagine la petite ville américaine, des adolescents sont victimes d'une maladie appelée la peste ado ou la crève. Cette maladie, sexuellement transmissible, propose au mieux, des dégâts cutanés, n'affectant que légèrement la peau, au pire, l'apparition de nouveaux membres ou la déformation du visage. Les jeunes les plus touchés s'enfuient au coeur de la forêt pour échapper au regard des autres.
Le dessin est sombre, le propos est noir, mais contre toute attente, nous avons droit à une sorte de happy end malgré tout. Mais en réalité, ce n'est pas surprenant, ce happy end : toute l'affaire est une métaphore de l'adolescence, de ce chaos de désirs, de tourments existentiels, mais à la fin on sort de l'adolescence. Pas indemne, non (et pas tous...), mais on en sort, et on repart à l'attaque de la vie. C'est une belle oeuvre, mais pas simple à suivre : certains personnages ayant des rôles liés se ressemblent beaucoup, ce qui ne rend pas les choses toujours claires, il y a des multitudes de flash-back, qui font s'interpénétrer les périodes. Mais c'est graphiquement très beau, très triste et marquant, qu'on ait tout compris ou pas.

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11 mai 2007

Mon idée - Historique et genèse de ce projet

L'idée vient de mon parcours professionnel en Italie. J'y ai découvert une autre gastronomie que la caricature pâtes / pizza, et notamment, une gamme infine de charcuterie et de fromages (plus charcuterie que fromage, si l'on se compare à la France). J'y ai également découvert tous les vins italiens qui, là encore, me faisaient sortir de l'image réductrice du mauvais Chianti vendu en fiasque.
L'idée de monter un bar m'a souvent effleuré l'esprit, bien avant ma rencontre avec l'Italie, mais je souhaitais trouver un créneau original qui me permettrait d'avoir un positionnement bien distingué de la concurrence.
Et puis, à Lille, en revenant d'Italie, j'ai découvert le Clos Saint-Vincent, échoppe spécialisée dans les vins et produits du terroir bourguignon, et, peu à peu, l'idée a germé en moi d'appliquer ce modèle à l'Italie. L'Italie étant une région offrant des terroirs trop variés pour tous les connaître parfaitement, j'ai choisi de me concentrer sur la Toscane, la région italienne sans doute la plus connue en France (dans le monde ?) et qui de plus possède les plus fameux et sans doute meilleurs vins italiens.

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