Jackie Brown - Quentin Tarantino - 1997
Quentin Tarantino, voilà un réalisateur qu'il est intéressant !
Bon, j'ai vu tous ses films au cinéma, sans exception. Je n'en fais pas une affaire de principe, mais à chaque fois qu'un de ses films sort, il me branche, et comme mes fournisseurs de critiques habituels continuent à chaudement me le conseiller, je continue à y aller sans même chercher à connaître le fond de l'histoire.
Car après tout, l'histoire, est-ce vraiment ce que l'on recherche dans les films de Tarantino ? En fait, oui, aussi, on cherche ça, l'histoire.
Et là, c'est quoi l'histoire ?
Jackie Brown (Pam Grier), histoire de gagner un peu de tunes, en plus de son métier d'hôtesse de l'air, fait intermédiaire via son métier pour un trafic de drogues et d'armes,
Ordell Robbie, (Samuel L. Jackson, qui n'a pas changé de marque de casquette depuis Pulp Fiction).
Mais les flics (dont Michael Keaton) veulent coincer Ordell Robbie et pour cela, vont serrer Jackie pour la faire collaborer. Ce qu'elle va accepter, mais en montant un bateau aux flics, à Robbie et sa bande, grâce à l'aide d'un prêteur de caution.
Ce film est débordant de vie et d'idée.
- toujours cette BO soul dépoussiérée (mais pas remixée par Tarantino)
- toujours ces références aux films de série B des 70's
- toujours ces acteurs à gueule et à look (L Jackson, De Niro, notamment, très réussis, ce couple de truands médiocres)
- toujours ces dialogues interminables sur des sujets improbables
- toujours ces répliques tarantinesques
Bref, je ne me suis pas emmerdé, et pourtant c'est un film assez long.
Ajoutons à cela le revival de Pam Grier, grosse (re)trouvaille de QT, encore, et puis cette façon de paumer cette banlieue paumée de L.A.
Je ne peux pas jeter grand chose, dans ce film... Si, peut-être...euh...en fait, non.
Quelques citations du film, qui résument un peu cet univers :
1/ Mel (Bridget Fonda) et Louis (DeNiro) regardent une photo :
Mel : That's Japan
Louis : Uh, looks like... I can... It shows...
Mel : Wanna fuck?
Louis : Yeah.
2/ Ordell Robbie : My ass may be dumb, but I ain't no dumbass
3/ Robbie & Beaumont
Ordell Robbie : Look, I hate to be the kinda nigga does a nigga a favor, then, BAM!, hits a nigga up for a favor in return. But I'm afraid I gotta be that kinda nigga.
Beaumont : What?
Ordell Robbie : I need a favor.
Et il y en a des caisses comme celles-ci...
Autres critiques : L'oeil sur l'écran, Nadjalover, On refait le film, Petit blog à la con
Libellés : cinéma, film, Los Angeles, Pam Grier, Quentin Tarantino, Robert De Niro, Samuel L Jackson
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