Galilée ou l'amour de Dieu - Jean-Daniel Verhaeghe - 2005
Oui, bon, vous allez me dire, c'est un téléfilm, donc, ça n'a pas lieu d'être ici. Non, vous n'allez pas me le dire ? Alors, je suis d'accord, même à la télé, dans un concept formaté télé, on peut critiquer.
Donc, il s'agit de l'histoire du procès de Galilée (Galileo Galilei pour les intimes), qui soutient, après Copernic, que la Terre tourne autour du soleil, et non l'inverse. Enfin, quand je dis "soutient", dans le procès, il essaye plutôt de montrer que cette hypothèse est recevable au même titre que son hypothèse contraire, quand bien même, il est profondément persuadé de l'héliocentrisme de l'univers.
L'histoire, d'après un bouquin de Claude Allègre, vise à montrer Galilée comme un fervent chrétien, qui pense que développer des théories scientifiques, c'est se rapprocher de Dieu. Mais il a compris également que l'église tient à maintenir l'ignorance des foules, et qu'il doit faire preuve d'intelligence et de ruse pour faire accepter sa théorie.
Tous ces moments où il démontre simplement et de façon difficilement contestable à ses procureurs de l'inquisition la véracité de cette théorie sont les plus fascinants du téléfilm. On se demande comment on était aussi con pour ne pas comprendre. Mais bon, c'est facile avec le recul, j'avoue.
Claude Rich est splendide, vraiment, Marielle, est complètement Marielle, Prévost est un ton en-dessous.
On note, de façon peut-être un peu appuyée que les méchants sont les inquisiteurs (pourtant on devrait s'en douter) car ils sont tous noirs et les yeux rouge, alors que Galilée est plutôt blanc, avec notamment une barbe quasi gandalfienne, si tant est que l'adjectif existe.
En tout cas, la science vue comme ça, ça donne envie.
Libellés : Claude Riche, Daniel Prévost, Galilée, Jean-Pierre Marielle, téléfilm
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