02 janvier 2006

One more car one more rider - Live on tour 2001 - Eric Clapton - 2002

C'est pas parce que c'est un disque que j'ai depuis 3 ans qu'il faut s'abstenir d'en parler. Aujourd'hui, pour mon lundi de vacances, j'ai réécouté cet album, je ne saurais dire pourquoi.

"Eric Clapton is God", comme ils disent. Eric Clapton est sans doute l'un des derniers guitar hero datant des 60's, encore vivant, plus connu que Keith Richards, plus célèbre que Jimmy Page. Il est passé par diverses époques, professionnelles, personelles et musicales. Il n'a pas encore essayé la musique électronique ni le disco, mais il ne manque bien que ça.

Suivant ces époques, et la quantité d'impôts à payer, Clapton a fait des albums plus ou moins audacieux. Audacieux, s'entend : audacieux = bluesy, pas audacieux = pop fm guitarisée tendance RTL2.
Mais bon, ça reste de la qualité. Rarement surpris, rarement déçu, sauf si on s'attend à être surpris.



Que dire sur cet album de sa tournée 2001 ? Malgré sa carrière s'étendant sur maintenant 40 ans, les titres sont ceux visités et revisités par Clapton tout au long de ses nombreux "best of" ou "live", ceux rabachés sur la bande FM (Layla, Tears in Heaven, My father's eyes, Cocaine, Wonderful tonight, sunshine of you love). Rien de honteux, rien de nouveau sous le soleil.
Rien de nouveau sur la façon de réarranger ces tubes emblématiques : un son bien rond, tout tourné autour de la guitare de "God", qui certes le mérite, mais qui me semble quand même un poil fainéant.
Oui, c'est vrai, quelques bons blues, mais le tout joué bien pépère, sans forcer.

Attention, la critique n'est guère généreuse, mais qui aime bien châtie bien. Ca se laisse volontiers écouter. Mais faut être dans le même mood que Clapton : "fainéant". C'est assez rigolo, d'ailleurs. Le tube, le plus interplanétaire de Clapton est sans doute Cocaine, une reprise de JJ Cale. Quand on pense que ce JJ Cale, c'est le vrai champion de la musique fainéante fait par un surdoué, on se dit que Clapton a vraiment bien pris le relais jusqu'au bout.

Ceci dit, entre la bonne cuite du jour de l'an et la reprise du travail, ça passe bien. Allez, je le garde. Ca sera jamais un collector, mais c'est pas grave.

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